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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 10:29

 

kara 073

 

« Le conte doit entrer vivant dans l'école, porté par une voix, un souffle, une âme, une personnalité, une vision du monde, c'est-à-dire par un conteur qui ne joue pas les contrôleurs. » Praline Gay-Para, conteuse franco-libanaise

 

 

 

a l’école des contes

Festival interscolaire du conte à kara 

1ere  édition – Du 27 au 28 mars 2011 – Kara  

 

RAPPORT D’ACTIVITES

Par Komi KEWEZIMA, directeur du festival

 

 

 

 

 

I.                    Contexte et objectifs

 

De tout temps, le conte a facilité l’une des tâches les plus difficiles qui incombent à l’éducation : faire que l’homme trouve un sens à la vie. A l’heure où l’on s’interroge sur les nouvelles méthodes d’enseignement, où l’on fait appel aux techniques traditionnelles de « l’école sous l’arbre » et « veillées au clair de lune », un festival de contes est une aubaine.

Conscient que de nos jours beaucoup d’élèves ont des difficultés à prendre la parole en public et à s’exprimer sans ambigüités et vu que le conte est par excellence le moteur de l’expression orale et a pour outil principal, la mémoire, l’association « la cour des contes » a ciblé le milieu scolaire pour lancer la première édition du festival interscolaire de contes dénommé « A l’école des contes ».

Par ce festival, l’association entend ressusciter la valeur éducative et culturelle du conte au moment où les veillées se font rares et les contes avec. L’association compte permettre aux enseignants par des formations, d’utiliser le conte comme un outil de motivation dans tous les domaines d’enseignement. Au-delà de ces objectifs, la cour des contes veut créer un cadre de formation de futurs professionnels du conte.

Les objectifs spécifiques du projet sont :

-Etablir un lien vital avec le milieu scolaire en créant un espace d’apprentissage dans les écoles

-Développer avec les établissements scolaires des projets prenant en compte les dimensions artistiques, sociales, pédagogiques en y associant la formation des enseignants.

-Offrir une palette de spectacles riches, car les jeunes le méritent bien. Comme les adultes, ils ont besoin d’un souffle d’air frais, de devenir un spectateur averti, de développer leur esprit critique, ce qui est aujourd’hui capital dans un monde d’abondance visuelle de plus ou moins bonne qualité.

-Récompenser et encourager la pratique du conte par les enfants.

-Interroger le rapport qu’entretient l’école avec son environnement géographique, social, avec les familles afin d’y associer une approche citoyenne collective.

-Valoriser des cultures plus marquées par l’oralité.

-Trouver des compétentes là où il y a souvent échec face à l’institution scolaire, et de réduire un certain nombre de discriminations et d’inégalités.

 

II.                  Les temps forts

 

Le festival s’est déroulé en deux phases :

Phase 1 : 27 mars 2011 : formation à l’art du conte aux affaires sociales de Kara.

Phase 2 : 28 mars 2011 : concours du meilleur conteur dans les mêmes locaux.

Le festival a accueilli trois écoles du second degré notamment le CEG Camp Landja, le CEG Dongoyo et le CEG Tomdè.

Au cours de la première journée, les cinq candidats de chaque établissement ont suivi successivement une formation animée par Gnim ATAKPAMA,  le directeur du festival « Le Gain du conteur » assisté des conteurs de Kara et du directeur du festival « A l’école des contes », Komi KEWEZIMA.

La formation a commencé par des exercices pratiques suivis des illustrations de contes permettant donc aux formateurs de dévoiler en situation, les divers outils dont un conteur peut disposer pour gagner son public : la voix, la mémoire, la langue, le gestuel, la gestion du public. La journée de formation s’est achevée après que les formateurs aient donné des informations complémentaires sur les modalités du concours.

Le lendemain 28 mars 2011, tous les quinze(15) candidats se sont retrouvés pour le concours qui a effectivement démarré à 14h30 avec la mise en place des autorités administratives de Kara notamment le représentant du Maire de la ville de Kara, le Conservateur du Musée du Palais des Congrès de Kara, le Responsable de la Bibliothèque des Affaires Sociales « Lecture pour tous » de Kara. Après le mot d’ouverture du directeur du festival « A l’école des contes », le formateur et directeur du festival « le gain du Conteur » a introduit l’évènement par un conte, « L’histoire de deux hommes très malheureux ».

Le concours proprement dit a commencé par le passage respectif des cinq candidats de chaque établissement : CEG Camp Landja, CEG Dongoyo, CEG Tomdè. Chaque candidat en même temps qu’il représente son école, est en concurrence avec les 4 autres représentants de son école et les dix des autres écoles.

Trois artistes invités ont animé les intermèdes après le passage de cinq candidats. Il s’agit de Lidaouwè Godwin, Christine Tata et Tchalla Kloubali.

Coté médias, une radio locale, Kozah FM a fait un publi-reportage et la chaîne de télévision LCF a été requise pour un reportage. Un jury composé de trois membres, Gnim Atakpama, directeur du «Gain du Conteur», Awui Eyaba, conservateur du Musée du Palais des Congrès de KARA et le conteur Pagniou Sylvain a été mis en place pour juger les prestations des différents candidats. A l’issue du concours, cinq lauréats ont été retenus :

 

5eme: Mlle Koboyo LAKAZA (CEG Dongoyo)

4eme: Mlle Bella PELE (CEG Camp Landja)

3eme: M. Gaetan TONISIBA (CEG Dongoyo)

2eme: Mlle Adeline ASSABO (CEG Dongoyo)

1er: M. Martial KAGNOUDA (CEG Tomdè)

 

 

 

 

Fait à Kara, le 22 mai 2011

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